Vérifiez vos connaissances sur les bonnes pratiques de mélange !
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Le mélange en cuve permet un gain de temps et de carburant non négligeable car il évite de réaliser un passage par cible (mildou, oïdium, vers de grappe,…). Attention cependant à bien respecter les règles car un mauvais mélange vous fera perdre de l’argent et du temps.
Deux incompatibilités peuvent se produire lors du mélange de produits chimiques. La première est d’ordre physique : les produits réagissent entre eux et forment des précipités ou une pâte/gel pouvant obstruer les filtres, les conduites et le réservoir. La seconde incompatibilité est chimique : l’activité d’un produit peut être réduite, par antagonisme, ou au contraire augmentée, par synergie, ce qui peut endommager les cultures.
Après avoir lu les étiquettes, il convient d’effectuer un essai dans un seau en respectant l’ordre d’incorporation ci-dessous avant de procéder au mélange en cuve : cela vous permet de vérifier s’il existe une incompatibilité physique avec votre mélange.
Pour réaliser votre bouillie, vous devez au préalable ajouter 50 % du volume d’eau de votre seau
Une fois votre essai validé, renouvelez l’opération dans la cuve de votre pulvérisateur.
Le bon ordre d’incorporation
Pour mélanger des produits dans la cuve, un ordre précis doit être suivi, en commençant par les formulations solides.
- WSB - sachets hydrosolubles
- SG - granulé soluble dans l’eau
- SP - poudre soluble dans l’eau
- WG - granulé dispersable
- WP - poudre mouillable
- SC - suspension concentrée
- CS - suspension de capsules
- SE - suspo-émulsion
- OD - suspension concentrée huileuse
- EW - émulsion de type aqueux
- EC - concentré émulsionnable
- SL - concentré soluble
- Adjuvant
- Correcteur de carences
- Fertilisant
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