Ralentissement de la croissance des jeunes pousses, raccourcissement des entre-nœuds, crispation des feuilles…Au printemps les symptômes d’une attaque d’oïdium ne passent pas inaperçus ! Sur les cépages les plus sensibles un feutrage blanc apparait également, avec une forme caractéristique de drapeau.
Sur les feuilles, les premiers symptômes de l’oïdium sont des tâches huileuses, qui peuvent ressembler à celles du mildiou, et un noircissement des nervures sur la face inférieure. C’est le signe de la nécrose cellulaire. Un feutrage grisâtre et poussiéreux apparaît ensuite au niveau des tâches, indiquant que la contamination secondaire du champignon est en cours : ce sont les filaments mycéliens et les conidiophores qui ont colonisé la vigne. Ces symptômes s’observent sur la face supérieure des feuilles ou sur la face inférieure. Une crispation des bords du limbe peut également se manifester.
Le fruit se recouvre lui aussi d’une poussière grise d’aspect cendré. Dans les cas de fortes attaques, les baies éclatent sous la pression du développement des cellules infectées. Les pépins apparaissent et les grappes touchées répandent alors une odeur de moisissure, caractéristique du champignon.
Avant l’aoûtement, un mycelium brun à noir peut être observé sur les sarments ; tandis qu’après l’aoûtement, les tâches deviennent rouges, en forme d’étoiles. À l’automne, des boursouflures noires apparaissent, signe de l’hivernage du champignon (sous forme de cléistothèces).