Pour sortir de la crise et envisager l’avenir, les organisations de la production et du négoce viticole se sont accordés sur un plan de filière, le 9 décembre. Quatre axes principaux et deux axes transversaux ont ainsi été définis.
Face à la baisse de la consommation, les deux premiers axes du plan consistent à reconnecter la filière avec les consommateurs, grâce notamment aux observatoires des tendances des marchés et à l’innovation. Ces deux axes devraient permettre d’adapter les produits aux « nouvelles attentes, aux nouvelles pratiques et aux nouveaux goûts », comme le précisent les organisations. Veille stratégique, communication, marketing seront indispensables pour mener à bien cet objectif.
Face à la concurrence qui s’exacerbe sur les marchés étrangers, le troisième axe consiste à soutenir davantage les stratégies à l’export, afin de gagner en performance, tant sur la valeur que sur les volumes. Le quatrième axe établit une politique RSE solide, afin de « porter et donner à voir les contributions sociétales et environnementales de la filière, en réponse notamment aux préoccupations de plus en plus prégnantes de la part des consommateurs. »
Deux axes transversaux ont également été définis. Le premier vise à moderniser l’image du vin et de la filière, en s’appuyant notamment sur l’oenotourisme et les nouvelles générations de vignerons. Le second s'attache à renouveler la gouvernance de la filière, les financements ainsi que le potentiel de production, afin de s’adapter davantage aux demandes du marché.