Présent dans le vignoble du pourtour méditerrannéen, Cryptoblabes gnidiella étend sa présence à l’intérieur des terres : Châteauneuf du Pape, Terrasses du Larzac, Limoux… Afin de cartographier plus précisément le territoire du ravageur et identifier les pertes de rendement, l’IFV et les partenaires techniques régionaux ont réalisé une enquête auprès de l’ensemble des viticulteurs du pourtour méditerrannéen.
63 % des viticulteurs interrogés* ont déjà observé des dégâts de Cryptoblabes gnidiella sur leurs vignes dans les cinq dernières années. Alors que les parcelles les plus attaquées ont perdu en moyenne 19 % de récolte, la moitié des viticulteurs sondés accusent une perte de 6 % sur ces cinq années.
Deux tiers des viticulteurs répondant réalisent une intervention phytosanitaire pour lutter contre le ravageur. Parmi eux, 56 % le font dans le cadre d’une lutte conjointe avec Eudémis et 41 % ciblent spécifiquement Cryptoblabes gnidiella.
Les dépenses de protection varient de 50 € à 430 € en viticulture biologique (de 1 à 6 traitements avec une pose de trichogramme) et de 36 € à 330 € en conventionnel. Le coût moyen de la protection bio s’élève à 149 € contre 110 € pour les itinéraires incluant au moins une application non bio.
L'insecticide d’origine naturelle Fycilia, qui possède une très bonne sélectivité sur la faune auxiliaire, présente un très bon rapport qualité/prix pour lutter contre Cryptoblabes gnidiella, y compris pour les agricultures conventionnelles.
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*208 viticulteurs ont répondu à l’enquête de l’IFV, couvrant 13 510 hectares