La valorisation du vin commence dès la parcelle, avec trois objectifs : respecter la réglementation, optimiser la protection des vignes et limiter l'impact sur l’environnement. En ce qui concerne la loi, deux réglementations encadrent les bonnes pratiques d’utilisation des produits phytosanitaires : l’arrêté du 4 mai 2017 relatif à la mise sur le marché et à l'utilisation des produits phytopharmaceutiques et de leurs adjuvants, l’article 253-1 du code rural et de la pêche maritime (mis à jour en partie par l’arrêté du 27 décembre 2019).
La réglementation distingue quatre étapes dans l’utilisation des produits phytosanitaires : avant de démarrer, se préparer à traiter, au moment de traiter et en fin de traitement. La première phase consiste essentiellement à bien lire l'étiquette des produits. Les points de vigilance à ce stade sont le respect des conditions d’application homologuées (dose, stades…), l’information sur les risques encourus, le respect des délais de rentrée (DRE) dans les parcelles après traitement et des délais avant récolte (DAR) lors de l’intervention. L’utilisation d’équipements de protection individuels (EPI) mentionnés sur les étiquettes doit être respectée.
Au moment de traiter, l’objectif est de respecter les zones de non traitement (ZNT), les distances de sécurité riverains (DSR) et de bien vérifier le réglage du pulvérisateur. Les ZNT peuvent être de plusieurs ordres. La ZNT adjacente permet de protéger les arthropodes et les plantes non cibles. La ZNT ruissellement ou dispositif végétalisé permanent (DVP) assure la protection des organismes aquatiques contre le ruissellement, tandis que la ZNT dérive ou aquatique les protègent contre la dérive de pulvérisation.
Le choix du pulvérisateur et son réglage constituent le socle pour optimiser l’efficacité des produits et limiter les risques de dérive notamment. L'Institut de la vigne et du vin (IFV) propose le Label Pulvé pour connaître la performance de votre matériel. Enfin, toute intervention tient compte des conditions climatiques, tant sur la vitesse du vent que sur la température et l’humidité relative. Pour rappel, il est interdit de traiter au-delà de 3 sur l’échelle de Beaufort, soit une vitesse de vent supérieure à 19 km/h, ce qui correspond aux feuilles des arbres qui bougent en continu.
Si vous vous posez des questions, n’hésitez pas à contacter votre référent Corteva.
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