Pour répondre à la problématique des résidus et à sa difficile compréhension, une nouvelle notion est apparue récemment : les minimis. Ce seuil définit la concentration sous laquelle une substance, en l'occurrence les résidus, est considérée comme non signifiante.
Définis dans le cadre d’un travail conjoint entre l'Institut de la vigne et du vin (IFV) et les laboratoires d’analyse, les minimis ne correspondent ni à une valeur réglementaire, comme la Limite maximale de résidus (LMR), ni à une valeur de santé, comme la dose journalière admissible (DJA) ou la dose sans effet (DSE). Les minimis sont inférieurs à ces seuils toxicologiques et réglementaires. Le minimis n’est donc ni une question de droit, ni une question de santé : c’est un seuil créé pour clarifier la position commerciale d’un produit, en l'occurrence le vin.
Attention : un laboratoire peut utiliser des minimis uniquement s’il a validé une Limite de quantification inférieure au minimi.
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