La bonne fertilisation azotée de la vigne reste un critère essentiel pour atteindre vos objectifs quantitatifs et qualitatifs. Apporté en excès, l’azote provoque une vigueur exacerbée, des rendements trop importants et une qualité des raisins dépréciée, pouvant aller jusqu’à la pourriture des fruits. À l’inverse, une carence azotée induit une fermentescibilité des moûts plus faible, avec un risque d’apparition de mauvais goûts, en plus d’un rendement moindre.
Accumulées à la fin du cycle végétatif précédent, les réserves azotées sont contenues dans le tronc et les racines de la vigne. Elles sont mobilisées par la plante du débourrement à l’apparition de l’inflorescence. Les besoins en azote sont particulièrement critiques aux stades petit-pois et véraison, deux pics importants d’absorption. L’azote contenu dans les baies résulte de l'absorption durant la phase estivale. Apporté en fin de cycle, il permet d’améliorer la qualité des moûts, notamment leur fermentescibilité, et l’expression aromatique de certains blancs et rosés notamment.
Les besoins azotés de la vigne se situent autour de 30 à 60 unités d’azote, pour des productions de 6 à 10 tonnes par hectare, et entre 60 et 90 unités pour des vendanges allant jusqu’à 25 t/ha. Ces quantités sont majoritairement fournies par la minéralisation de la matière organique du sol. Mais celle-ci dépend des conditions climatiques, température et humidité, ainsi que du type de sol, selon le taux d’argile et de calcaire, notamment. Après le stade BBCH55, les réserves de la plante ne sont plus en mesure d’assurer la fourniture de l’azote nécessaire au bon développement des raisins. Des sources complémentaires doivent alors prendre le relais.
En cas de sécheresse, la minéralisation de la matière organique du sol, et donc la disponibilité en azote, se réduit. Pour les millésimes secs, ce phénomène va avoir un impact significativement négatif sur la qualité des moûts (azote assimilable, degrés, profil aromatique…) et sur la mise en réserve. Dans la plupart de ces cas, une correction avec un apport d’azote en fin de cycle s’avère indispensable. Des choix culturaux peuvent également diminuer la fourniture d’azote à la vigne, sous l’influence de la concurrence liée à l’enherbement des inter-rangs, par exemple.
Pour toutes ces raisons techniques, pédoclimatiques ou oenologiques, la bonne fertilisation azotée de la vigne peut nécessiter une source complémentaire. Dans ce cas, le biostimulant foliaire Utrisha N, composé de bactéries fixatrices d'azote de l’air, constitue un apport intéressant, car d’origine naturelle, non comptabilisé dans un plan de fumure, et dont l’action n’est pas directement soumise aux conditions du sol (car endophyte).
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