Le nombre de générations de tordeuses de la grappe augmente !
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Aujourd’hui installées sur l’ensemble du vignoble hexagonal, les tordeuses de la grappe provoquent des dégâts quantitatifs et qualitatifs importants, notamment du fait d’un nombre croissant de générations.
Ils se nomment Eudémis, Cochylis, Eulia. Ce sont des petits papillons, dont les chenilles sont couramment appelées vers ou tordeuses de la grappe. Elles attaquent les organes fructifères, formant des cornets ou glomérules. Les chenilles de première génération relient les boutons floraux par des toiles de soies, entrainant leur dessèchement et avortement. Les deux générations suivantes se développent aux dépens des baies : la chenille pénètre le fruit et dévore la pulpe. Ces attaques favorisent le développement de champignons responsables de plusieurs pourriture (grise, acide) ou producteurs d’Ochratoxine A (OTA, toxine cancérigène avec des malformations chez l’enfant et des effets immunotoxiques et éventuellement neurotoxiques).
Début de quatrième génération pour Eudémis
La nuisibilité des tordeuses est forte et se complète : alors qu’Eudemis préfère les vignobles chauds et secs, Cochylis privilégie les parcelles fraîches et humides. Tout le vignoble français est aujourd’hui attaqué par au moins l’un de ces deux ravageurs. À partir de la sortie des feuilles, Eudémis évolue en trois générations successives avec, parfois, un début de quatrième génération ! Cochylis se déploie quant à elle sur deux générations avec un début de troisième.
Pour Eulia, les dégâts sont comparables à ceux de Cochylis : les chenilles de seconde et troisième générations dévorent les baies et favorisent le développement de pourritures. Mais elles peuvent aussi s'attaquer aux pédicelles des fruits, provoquant leur chute prématurée.
Contrairement aux autres tordeuses de la vigne, Eulia est polyphage et peut s'attaquer à différents arbres fruitiers.
Alors, vous n’y croyez toujours pas ? Parlez-en à votre référent Corteva !