Au 1er mars, la situation des nappes phréatiques reste très contrastée, selon le BRGM, Bureau de recherches géologiques et minières. Alors que les nappes de la façade Atlantique sont bien rechargées, en hausse par rapport à 2023, l’état est plutôt défavorable, avec des niveaux bas à très bas, dans les régions Côte du Rhône et surtout Languedoc-Roussillon, en grand risque de stress hydrique à ce stade de la saison. Au total, 46 % des niveaux des nappes sont au-dessus de la normale.
La connaissance de la réserve utile (RU) des parcelles permet d’évaluer la sensibilité de la vigne au stress hydrique. Cependant son estimation reste parfois difficile à réaliser, car elle dépend de la texture, de la densité du sol mais aussi de la profondeur d'enracinement.
En résumé, il s’agit de la quantité d’eau que le sol peut absorber et restituer à la vigne. À titre indicatif, elle est de :
Sur un sol bien enraciné, on estime que la réserve utile facilement utilisable se situe à 2/3 de la réserve utile.
Les viticulteurs des zones à risque vont devoir s’adapter à une tendance en lien avec le changement climatique qui semble s’installer saison après saison. Des solutions doivent être évaluées en condition de production pour améliorer l’efficience de l’utilisation de l’eau et la résilience de la vigne face à cette évolution. Corteva Agriscience mène des essais en ce sens. Nous vous en dirons davantage dans les mois à venir !
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