La sélection variétale est intimement liée à l’histoire de l’humanité. Les sélectionneurs d’aujourd’hui ne font que perpétuer un travail commencé il y a 10 000 ans. Tout ce que l’on mange actuellement est le fruit de sélections plus ou moins anciennes.

La sélection variétale a tous ces avantages ! Autant pour l’agriculteur que pour le consommateur mais aussi pour notre écosystème en général. Elle est bénéfique tant à l’agriculteur qu’au consommateur !

L’expérimentation au champ est indispensable pour évaluer les nouvelles variétés en conditions réelles de culture : diversité des conditions climatiques, diversité des sols, diversité des pratiques culturales, compétition entre plantes, pression de maladies et de ravageurs… Le sélectionneur passe donc énormément de temps dehors au milieu de ses parcelles !

Une demande du consommateur est par exemple la qualité de l’huile de tournesol. La sélection de mutations a permis l’obtention de tournesol riche en huile oléique meilleure pour la cuisson et la santé.

VRAI : La différence de couleur du raisin vient d’une mutation apparue il y a 3 000 ans.

FAUX : Le maïs est issu de la domestication de la téosinte par les Mayas il y a 9 000 ans, puis de la sélection des natifs américains, de son adaptation en Europe et de son hybridation.

Par 6 grâce à l’hybridation du maïs.

La base de toute sélection variétale est le croisement : on sélectionne 2 variétés identifiées pour leurs qualités complémentaires et on les croise pour obtenir une nouvelle descendance. Dans cette descendance, on peut identifier et « purifier » par autofécondation les meilleurs individus de la population. Ces lignées « pures » ainsi obtenues peuvent être croisées pour obtenir un hybride.

FAUX : Les hybrides sont parfaitement fertiles et peuvent être ressemés l’année suivante. Cependant le brassage génétique entrainera une hétérogénéité des plantes dans cette nouvelle génération et compliquera donc le travail de l’agriculteur.

Les 3 ! La sélection variétale a des intérêts qui vont bien au-delà des essais sur parcelles et des exploitations agricoles. Elle nous concerne tous, son impact est économique, sociétal et environnemental.