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Êtes-vous incollable sur la protection des cultures et les produits phytopharmaceutiques ?
Quelle serait la part de la production agricole française qui serait perdue sans protection des cultures ?
Parmi ces 3 solutions, lesquelles font partie de l’approche combinatoire de la protection des cultures ?
Plusieurs réponses possibles
Tout s’explique!
Les 3 ! Les produits phytopharmaceutiques ne sont pas la seule solution. Ils ne sont qu’un des leviers de la protection intégrée, basée sur différents piliers : la conduite culturale agronomique ou physique – travail du sol, désherbage mécanique, culture intermédiaire, alternance des cultures, cultures associées etc. ; la génétique – par le choix des variétés ; la lutte chimique est utilisée quand les deux moyens n’ont pas été suffisants, grâce à des outils de pilotage qui permettent de déterminer le réel risque et le besoin de traiter selon des seuils d’intervention.
Pour parler protection des cultures, on dit : pesticides ou produits phytopharmaceutiques ?
Tout s’explique!
Les produits phytopharmaceutiques signifient « qui soignent les plantes », ils sont définis comme destinés à protéger les végétaux. Le mot pesticide signifie « qui tuent les fléaux » et regroupent les produits phytopharmaceutiques, les biocides et les antiparasitaires à usage vétérinaire et humain (ex. les traitements contre les poux).
Depuis 20 ans, en volume le marché des produits phytopharmaceutiques a ?
Tout s’explique!
En 20 ans, le marché des produits phytopharmaceutiques a diminué de 57% en volume.
En 60 ans, la toxicité moyenne des substances actives a ?
Tout s’explique!
La toxicité moyenne des substances actives a été divisée par 10 en 60 ans.
Pour traiter un hectare, la dose moyenne utilisée a été divisée par ?
Tout s’explique!
En 60 ans, la dose moyenne homologuée pour traiter un hectare a été divisée par 8.
Quel est le rôle des outils de pilotage en protection des cultures ?
Tout s’explique!
Raisonner au bon endroit, au bon moment et à la juste dose, par l’utilisation d’outils de pilotage qui permettent de conduire des évaluations de plus en plus précises, pour déterminer le réel risque et le besoin de traiter selon des seuils d’intervention : caméras pour la détection, de satellites pour la cartographie et l’analyse.
La France est l’un des pays les plus stricts au monde en matière de mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques, pourquoi ?
Tout s’explique!
L’encadrement actuel européen sur les produits phytos est « le plus strict au monde », comme le rappelle la Commission Européenne, et l’encadrement français est le plus strict en Europe (avec des règles supplémentaires extra européennes).
Combien de temps faut-il pour qu’une molécule soit mise sur le marché ?
Tout s’explique!
Chaque molécule vit un long parcours de plus de douze années d’études.
Combien de molécules étudiées initialement en Recherche & Développement répondent aux critères de mise sur le marché ?
D’après vous, quel est le facteur qui est le plus étudié dans un dossier complet d’évaluation d’une molécule (= 300 études d’évaluation) ?
Tout s’explique!
Un dossier d’évaluation complet pour une molécule, c’est 300 études d’évaluation dont : 50% porte sur les impacts « santé », 40% sur les impacts « environnement » et seulement 10% sur l’efficacité agronomique.
Utiliser des produits phytopharmaceutiques, c’est ?
Tout s’explique!
Distinguons risque et danger. Le soleil qui, s’il ne présente pas de risque à faible dose, peut entraîner des coups de soleil, voire des cancers cutanés en cas d’expositions longues et répétées. Pour maîtriser ce risque, il faut donc prendre des précautions : limiter l’exposition et employer des moyens de protection (crème solaire ou se couvrir aux heures les plus chaudes).
Que faut-il pour utiliser ou distribuer des produits phytopharmaceutiques en France ?
Tout s’explique!
En France, tout utilisateur ou distributeur de produits phytopharmaceutiques doit tout d’abord posséder le Certiphyto, qui fixe les conditions, les précautions et les réglementations sur l’achat, le stockage, la manipulation et l’utilisation de ces produits.
Pour évaluer les conditions d’exposition des riverains aux produits phytopharmaceutiques, on prend seulement en compte l’exposition respiratoire :
Tout s’explique!
On prend en compte l’exposition globale. L’exposition globale est calculée en additionnant de multiples situations, par exposition directe ou indirecte, exposition cutanée et respiratoire, et par exposition orale, en accordant une attention particulière aux enfants. Si l’exposition globale ne répond pas aux marges de sécurité définies par la réglementation (i.e dépassement des seuils toxicologiques quotidiens), alors la substance n’est pas autorisée.
La Dose Sans Effet (DSE) est la dose en dessous de laquelle on n’observe aucun effet sanitaire.
Tout s’explique!
La Dose Sans Effet (DSE) est la dose, déterminée dans le cadre de l’approbation d’une substance active, en dessous de laquelle on n’observe aucun effet sanitaire.
De combien la Dose Journalière Admissible (DJA) * est-elle inférieure à la Dose Sans Effet ?
* La Dose Journalière Admissible (DJA) correspond à la quantité de résidus qui pourrait être ingérée par une personne, tous les jours de sa vie, sans risque pour sa santé.
Tout s’explique!
Elle est au moins 100 fois plus faible que la Dose Sans Effet.
Si on appliquait à la sécurité routière la même marge de sécurité que celle définie entre la DSE et la DJA, il faudrait que chaque véhicule roulant à 130 km/h soit espacé de :
Tout s’explique!
6 km !
La limite maximale de traces de substance active phyto admise dans l’eau de boisson est de ?
Tout s’explique!
0,1 mg/L (microgramme/litre) par substance.
Pour comparaison dans une piscine olympique de 3 750 000 litres d’eau, ce seuil correspond à ?
Tout s’explique!
A un demi-sucre dans une piscine olympique de 3 750 000 litres d’eau !
Entre 2006 et 2014, les teneurs des phytos retrouvées dans l’air ambiant ont diminué de 30 % en milieu rural :
Tout s’explique!
C’est - 70% en milieu rural et - 75% à Paris
Quelle surface nationale agricole est perdue tous les 7 ans en raison de l’artificialisation des sols (urbanisation, voies ferrées, routes…) :
Le taux de récupération des emballages des produits phytopharmaceutiques par la filière agricole dépasse les 90% :
Tout s’explique!
En 2019, il atteignait déjà 92 %. La France sert de modèle à la mise en place d’un dispositif visant à éliminer les stocks de produits non utilisables, pour une extension au cadre européen.
Le nombre de points de collecte qui récupèrent les emballages usagés des agriculteurs est nettement inférieur au nombre de déchetteries en France pour l’ensemble des déchets ménagers :
Tout s’explique!
Largement supérieur ! Il y avait 7 000 points de collecte contre 4 612 déchetteries en 2019 ! On est sûrs qu’il n’y en a pas encore autant, 3 ans plus tard.
BONUS…
C’est une approche combinatoire des bonnes pratiques agricoles qui permettront de toujours mieux préserver la santé du végétal tout en respectant l’environnement et la santé. Les produits phytopharmaceutiques sont des produits utiles et efficaces dont la composition et l’application sont particulièrement contrôlées et évaluées sur des critères toujours plus élevés et exigeants pour limiter les risques. Les agriculteurs sont formés pour les utiliser à bon escient et dans une recherche du meilleur équilibre entre les diverses formes de protection des cultures. L’objectif de la protection des cultures est de produire toujours autant et mieux !
4 x VRAI !
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