Plateau télé, table ronde, rendez-vous... Cette année encore, les équipes Corteva ont sillonné les allées et investi les stands du Salon International de l'Agriculture, à Paris du 22 février au 2 mars, pour échanger sur les enjeux agricoles, actuels et futurs, ainsi que les innovations.
La production française de semences de maïs constitue une véritable filière d'excellence, et il faut le dire ! C'était tout l'enjeu de l'émission TV En direct de nos régions, sur le plateau de Semae, l’interprofession des semences et plants, à l'occasion du Salon International de l'Agriculture. Séverine Jeanneau, responsable filière et développement durable semences et santé végétale, et Franck Laborde, président de l'Association Générale des Producteurs de Maïs (AGPM), ont mis en avant la performance européenne et mondiale de la France en production de semences de maïs.
La France est le premier producteur européen et le premier exportateur mondial de semences de maïs. « Depuis l’apparition des hybrides, nous avons développé une excellence à la fois au niveau des producteurs et des usines de collecte et de transformation des semences de maïs », explique Franck Laborde. Quel plus bel exemple que l’usine de production de Pioneer/Corteva, situé à Aussonne (31) ? « Un sélectionneur de semences se projette avec 10 ans d’avance », indique Séverine Jeanneau. « Il faut, par exemple, prendre en compte les modèles de changement climatique. Nous avons besoin de la boîte à outils la plus large possible et, surtout, des mêmes possibilités que nos voisins. »
L’émission a également permis de rappeler les multiples intérêts du maïs et de combattre certaines idées reçues, notamment sur l’eau et le carbone. « Seules 25 % des surfaces de maïs en France sont irriguées », insiste Séverine Jeanneau, tandis que Franck Laborde rappelle : « Pour produire 1 kg de maïs, il faut moins d’eau que pour produire 1 kg de blé ou de soja. »
Du côté de l’Unifa, l’Union des Industries de la Fertilisation, la discussion portait sur les interactions entre la semence et le sol. Le travail de recherche et de sélection ne peut se faire sans prendre en compte le sol, afin de développer des semences adaptées à chaque terroir, notamment pour une meilleure gestion des stress climatiques. La recherche privée et publique travaillent de concert pour mieux comprendre le sol, un réservoir indispensable à l’alimentation mondiale.
Cédric Riboulet, sélectionneur maïs grain précoce, a également participé à une émission TV sur les nouvelles techniques génomiques (NGT). « Un outil puissant qui s’ajoute à notre boîte à outils de sélectionneur, explique-t-il. Les NGT permettent de cibler, pour la première fois, les gènes que l’on souhaite modifier et uniquement ceux-là. » Avec un gain de temps pouvant atteindre 30 % ! Au-delà de ces événements médiatisés, les équipes de Corteva/Pioneer, du directeur général jusqu’au référent terrain, ont multiplié les rendez-vous en coulisses avec tous les acteurs de l’agriculture française.