Nouveau • Article •  03.03.2025

Les PAR confirment l'intérêt des inhibiteurs de nitrification

J'ajoute aux favoris. J'affiche les contenus en favoris Ajouter aux favoris
Un problème est survenu, je reassaye plus tard
Les PAR confirment l'intérêt des inhibiteurs de nitrification

Les régions Centre-Val de Loire et Auvergne-Rhône-Alpes qui avaient déjà mentionné les inhibiteurs de nitrification dans leurs précédents PAR, les citent à nouveau dans la mise en œuvre du fractionnement des fertilisants de type III ( fertilisants minéraux et uréiques de synthèse ).

C’est une reconnaissance de l'intérêt des inhibiteurs de nitrification pour limiter le lessivage des nitrates, en mettant en avant leur capacité à ralentir la transformation de l’ammonium en nitrate. Les agriculteurs de ces régions peuvent ainsi s’affranchir de l’obligation de fractionner l’apport d’azote, avec une limite à 100 kg d’azote/ha par apport, si la dose totale à apporter sur la culture est supérieure à 100 unités d’azote efficace. Cette valeur maximale par apport passe alors à 120 kg d’azote/ha dans le cadre de l’utilisation d’un inhibiteur de nitrification.

Optinyte, une solution polyvalente

Parmi les solutions mises en avant dans le PAR 7 de la région Centre-Val de Loire, on peut citer la nitrapyrine ( technologie Optinyte). Cette technologie se distingue par sa polyvalence. Elle peut être utilisée avec des fertilisants minéraux solides (par imprégnation) ou liquides ainsi qu’avec des effluents organiques. Son action permet une libération plus progressive de l’azote, optimisant son efficacité sans perturber la vie du sol (non toxique pour les vers de terre et la majorité des espèces de la microflore non cible) (1). Associée au dispositif électronique Nitratop, qui permet un dosage précis directement sur la cuve, cette technologie représente une avancée notable dans la gestion des effluents organiques. Elle facilite leur intégration dans des stratégies de fertilisation plus précises et durables.

L’intérêt croissant pour les inhibiteurs de nitrification s’explique aussi par leur rôle dans la réduction des émissions de protoxyde d’azote (N₂O), un puissant gaz à effet de serre, contribuant ainsi aux efforts de décarbonation. Une efficacité mesurée jusque sur le terrain, où l’on observe jusqu’à 51 % de réduction des GES (2).

  1. Effects of nitrification inhibitors on Danish soil organisms Anne Winding1, Paul Henning Krogh2, Mille A. Lilja1,3, Zivile Buivydaite1,3,Rumakanta Sapkota1, 1: Dep. of Environmental Science, 2: Dep. of Bioscience, Aarhus University, 3: Roskilde University,2021
  2. Wolt, J.D., 2004 sur la base de données provenant de 186 essais sur le terrain, maïs US mais également d’autres cultures dans d’autres zones du monde

Ces contenus pourraient vous plaire