Cette année, trois groupes de maïs se distinguent selon leur date de semis, entre début avril et fin juin. Dates, avantages, conséquences, faites le point.
« Selon la date de semis des maïs, trois groupes se distinguent, explique Damien Marre, chef marché maïs grain. Pour les semis de début d’avril, la situation est très bonne. Pour les maïs semés mi-avril, c’est plus compliqué du fait d’une forte pluviométrie et de températures basses. Enfin, les maïs semés plus tardivement s’en sortent pas trop mal. »
Cette année, pour les maïsiculteurs qui ont semés tôt, ils bénéficient d’un double avantage : le volume rhizosphérique est supérieur, ce qui est bon signe pour la période estivale, et le taux d’humidité est suffisamment important.
Pour les maïs semés mi-avril, les ravageurs posent de sérieux problèmes, en particulier les taupins, les pyrales et les sésamies qui causent beaucoup de dégâts. L’enracinement n’étant pas suffisant, l’irrigation devra prendre le relais.
Les maïs semés tardivement ont une implantation correcte mais avec une récolte prévue tardivement. « Vigilance sur la tenue de tige et la présence de ravageurs, éclaire Damien Marre. Il faut conserver des plantes saines et donc surveiller la présence d’insectes foreurs. »