Que dois-je savoir sur la chrysomèle du maïs ?
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Coléoptère de la famille des chrysomélidés, Diabrotica virgifera ravage les parcelles de maïs en s’attaquant aux racines (larves) et aux soies (adultes). En cas de forte pression, pour réduire sa nuisibilité, la monoculture doit être rompue, au moins une année. En effet, le maïs est la seule plante hôte de ce ravageur. En cas de pression limitée, les traitements insecticides au semis s’avèrent efficaces pour réduire la population.
Nécroses des racines, risque de verse, impact sur la fécondation et le remplissage des grains et …Au stade adulte mais surtout au stade larvaire, la Chrysomèle occasionne d’importants dégâts en Alsace et Rhône-Alpes, en Nouvelle-Aquitaine et en Bourgogne-Franche-Comté.
Larves molles avec une tête marron, adultes femelles avec des ailes noire et jaune
Adulte, la chrysomèle se reconnaît à la couleur de ses ailes : noir intense pour les mâles et une alternance de bandes jaunes et noires pour la femelle. Coléoptère de 5 à 7 mm de long, Diabrotica virgifera appartient à la famille des chrysomélidés. Ses larves, plus difficiles à observer, sont molles, de couleur blanc jaunâtre avec une tête marron et une plaque anale marron foncé. Leur taille varie de 2-3 à 18 mm au troisième stade larvaire.
Un cycle par an avec des vols de fin juin à mi-septembre [1]
Après le vol des adultes, la femelle pond plus de 1000 œufs jusqu’à 20 cm de profondeur. Une fois l’hivernation terminée, le réchauffement printanier des températures enclenche la naissance des larves, avec un pic d’éclosion en mai-juin. Le cycle biologique se poursuit par le développement de trois stades larvaires et la nymphose, qui dure deux à trois semaines dans le sol. Le stade adulte correspond à la période des vols, de fin juin à mi-septembre. La chrysomèle n’a qu’un cycle par an.
Rompre la monoculture, favoriser la rhizogénèse
Au niveau des mesures prophylactiques, l’objectif premier reste de rompre la monoculture de maïs, ne serait-ce qu’une année, afin de réduire de 100 % la population présente. Toutes les mesures qui favorisent la rhizogénèse du maïs sont bénéfiques : préparation du sol, semences LumiGEN Premium insecticide, semis Sem’Expert et apport d’engrais starter.
Une protection insecticide au semis plutôt qu’en foliaire
En cas de forte pression, Arvalis recommande de ne pas cultiver de maïs dans la parcelle, lorsque les captures ont dépassé 5 adultes par piège chromatique et par jour l’année précédente. Si la pression est faible à moyenne et que les captures sont comprises en 0,5 et 5 adultes/piège/jour, une protection insecticide au semis peut limiter le nombre d’adultes. Dans ce cas, le traitement de semences insecticide et/ou un insecticide micro-granulé du sol (Belem) présentent un intérêt pour réduire la population d’adultes de 30 à 50 % en moyenne [2]. L'institut du végétal précise que les insecticides foliaires au moment de la floraison possèdent une efficacité limitée. Ce sont des insecticides de contact qui n'agissent que sur les adultes présents au moment du traitement or le vol de chrysomèles s'étale sur plus d'un mois.
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[1] source : Arvalis
[2] source : Arvalis
Plus d'informations sur Belem.
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L’enrobage des semences doit s’effectuer exclusivement dans des infrastructures professionnelles de traitement des semences. Les meilleures techniques disponibles doivent être utilisées dans ces infrastructures en vue de prévenir la libération de nuages de poussières durant le stockage, le transport et l’application. Utiliser un déflecteur de poussières à la sortie de la tuyère du semoir pour les semences de maïs enrobées. Rincer l’équipement au moins deux fois. Respecter une période minimum de 120 jours avant d’implanter une nouvelle culture sur laquelle la téfluthrine n’est pas autorisée. Le produit contenant de la téfluthrine, susceptible de provoquer des paresthésies, il conviendra d’éviter le contact avec la peau conformément à l’arrêté du 9 novembre 2004.
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