Le congrès du maïs s’est tenu les 21 et 22 novembre à Clermont-Ferrand. L’occasion pour tous les acteurs de la filière de rappeler les atouts de cette plante qui répond aux enjeux de la transition agroécologique. Le point avec Séverine Jeanneau, responsable filière et développement durable semences et santé végétale.
À l’heure où, dans le grand Ouest, les semis de blé tendre prennent du retard, certaines parcelles pourraient ne pas être semées. Un ajustement des assolements vers une hausse des surfaces de maïs est fort probable. Une opportunité pour profiter de cette culture. « Car oui, les avantages du maïs sont nombreux, confirme Séverine Jeanneau, responsable filières et développement durable semences et santé végétale chez Corteva. Du point de vue de l’itinéraire technique, cette plante affiche des besoins limités en intrants : qu’il s’agisse des engrais ou des produits phytosanitaires. Des atouts qui permettent de réduire les IFT, indices de fréquence de traitement, au sein de l’assolement. L’essentiel des traitements concerne le désherbage ou l’agriculture de précision. En localisée, cette pratique est amenée à se développer dans les années futures. » Le maïs, plante en C4, permet également de stocker du carbone, à l’heure où le monde agricole compte répondre présent à l’enjeu de décarbonation de ses activités.
Le maïs fait partie des espèces qui comptent le plus large catalogue de variétés. Une offre renouvelée chaque année qui permet à chaque producteur de trouver la génétique et la précocité les mieux adaptées au contexte pédoclimatique de leur exploitation. « Sans oublier qu’avec notre insecticide du sol Belem, l’implantation et la levée des maïs est sécurisée. Ce produit assure en effet une protection efficace des plantes durant toute la période de sensibilité vis-à-vis des insectes du sol comme les taupins, les chrysomèles, les vers gris ou les noctuelles terricoles. »