Beaucoup de candidates... et très peu d’élues ! Tel est le lot des génétiques testées chaque année en maïs. Si le pas de temps reste long pour mettre au point un nouvel hybride, le gain en termes de rendement reste, en moyenne, de 1,4 q/ha/an.
Sept années de tests et de screening sont, en moyenne, nécessaires pour mettre au point un nouvel hybride de maïs. Des dizaines de milliers de lignées observées et scrutées pour identifier les plus performantes en termes de rendement, de résistances aux maladies, au stress hydrique ou autres. Le taux de candidates élus avoisine les 0,001 % ! Mais pas de quoi décourager les équipes de chercheurs de Corteva qui, chaque année, mettent en place de nouveaux essais, en France mais aussi dans d’autres pays européens.
Si certaines fausses idées ont la vie dure, les chiffres sont là pour les contrecarrer ! Oui la recherche génétique permet encore de faire progresser les rendements des hybrides. C’est un fait ! En France, les rendements en maïs ont été multipliés par 5,6 depuis 1948 ; par 2,8 depuis 1960 en situation non irriguée et par 3,7 depuis 1960 pour les parcelles irriguées. Ce qui, en moyenne, se traduit par une progression du rendement de 1,4 quintal par hectare et par an. « Bien sûr, certaines années, le potentiel des récoltes est moindre, constate Damien Marre, chef de marché grain pour Corteva. Ceci est en partie dû aux conditions climatiques et notamment aux canicules comme en 2003 ou 2022. Ce critère « résistance à la sécheresse » fait d’ailleurs partie des incontournables pris en compte pour sélectionner un nouvel hybride. Nous devons nous adapter continuellement aux nouvelles contraintes de production, qu’elles soient biotiques ou abiotiques. »
En maïs, le turn-over des variétés est très important au sein des catalogues des semenciers : il est même l’un des plus rapides, toutes espèces confondues. La durée de vie d’une variété est comprise entre 5 et 7 ans : d’où la nécessité de proposer, chaque année, de nouvelles génétiques aux producteurs de maïs d’autant que ces derniers sont friands de nouveautés. La gamme Pioneer compte une centaine de variétés, toutes précocités confondues, pour répondre aux attentes de tous les agriculteurs, quel que soit le contexte pédoclimatique de leur exploitation.