Cette année, l’héliothis s’est fait remarquer sur une grande partie du territoire. C’est une première selon Francis Boudon, agronome Pioneer Semences, qui nous explique les risques associés.
« La pression heliothis a marqué une grande partie de la France cette année, c’est un fait inhabituel », indique Francis Boudon, agronome Pioneer Semences. Le ravageur qui, d’habitude, se rencontre principalement dans le Sud-Ouest et le Sud-Est de la France est très présent aussi cette année sur le Poitou-Charentes, le Centre, la Bourgogne et le Pays de Loire.
« Nous avons pu constater jusqu’à un heliothis par épi, continue Francis Boudon. La chenille peut ronger les soies, mais aussi les grains du bout de l’épi et, Au-delà des dégâts liés au grignotage du grain, le risque de développement de maladies, comme la fusariose de l’épi, est important. » La pression va de forte à très forte selon les parcelles.
Si l’héliothis est le plus visible, il ne faut pas oublier que cette année a aussi été marquée par une pression bien installée des pyrales et sésamies.
« Du coup, il ne faut pas trop tarder à récolter, explique Francis Boudon. Même si le taux d’humidité n’est pas optimal, mieux vaut récolter un maïs humide pour préserver l’état sanitaire du grain et éviter des pertes. »