Les ravageurs du sol progressent d’années en année. Les conditions climatiques de cette campagne et les semis tardifs n’ont pas permis d’éviter la pression des taupins en particulier. Explications avec Clément Pottiez, responsable technique national Traitements de Semences.
Avec des semis étalés entre début avril et fin juin, les stades des maïs restent plutôt hétérogènes et en retard. « Les dates de récolte risquent d’être tardives et la situation n’est pas forcément pertinente pour semer du maïs en dérobé », explique Clément Pottiez, responsable technique national Traitements de Semences. Dans ces conditions, les récoltes risquent d’arriver trop tôt, avec des rendements pas forcément au rendez-vous. « Rien n’est figé à ce stade », rassure Clément Pottiez.
La problématique ravageurs est très présente cette année. « D’année en année, la pression se renforce, notamment dans le Sud-Ouest, continue Clément Pottiez. En Bretagne, les semis plus tardifs n’ont pas permis de faire pousser le maïs plus vite : la plante devient plus sensible aux ravageurs. » L’utilisation d’un pack starter comprenant une solution fertilisante avec un insecticide révèle de plus en plus sa pertinence face aux ravageurs du sol, en premier lieu les taupins puis les corbeaux. « La pression augmente chaque année et elle s’aggrave, explique Clément Pottiez. Malgré les semis tardifs, les maïs ne lèvent pas plus vite et les ravageurs en profitent. Mais les températures du sol sont là, il ne fait ni trop froid ni trop chaud pour que le maïs pousse bien. »