La virulence des pyrales cette année oblige à soigner la gestion des résidus de récolte. Le broyage et l’enfouissement sont des prérequis pour abaisser les risques en vue de la prochaine campagne.
La pression exercée cette année par la pyrale, avec notamment une deuxième génération très virulente, impose de broyer et d’enfouir les cannes, afin d’abaisser la pression pour la prochaine campagne.
Chaque année, la gestion des cannes de maïs constitue une mesure de prophylaxie indispensable pour détruire les larves de foreurs, et leurs refuges, et faciliter la dégradation des cannes, supports de conservation des fusarioses.
Le broyage tôt après la récolte reste la meilleure technique pour détruire directement des larves et exposer les autres au froid hivernal. Le broyage doit être fin et ras, suivi d’un enfouissement pour minimiser les chances de survie des larves. Un déssouchage accompagné d’un éclatement des collets augmente l’efficacité de l’intervention. Ce broyage permet de gérer 50 à 70 % des larves de pyrales.
Pour Arvalis, le broyage sous bec est nécessaire, mais pas suffisant, « car les larves de pyrales passent très bien les hivers froids à l’état de diapause dans les bas de tiges ou les collets de maïs, qui constituent des isolants thermiques assez efficaces », explique l’institut technique.