La mesure des reliquats azotés de ces dernières semaines confirme des niveaux faibles. Un contexte qui nécessite de revoir le plan de fumure. Si l’achat de nouvelles unités d’azote n’est pas toujours possible, des solutions alternatives existent.
La pluviométrie importante de cet automne et de cet hiver a battu des records dans bon nombre de régions. Résultat : le niveau des reliquats est bien en deçà des prévisions, entre 20 et 30 unités en moyenne. Des données qui nécessitent une révision du plan de fumure pour apporter la juste dose d’azote. Plus que jamais, une mesure à la parcelle s’avère indispensable pour connaître précisément le niveau de reliquat dans une situation donnée, tant les disparités risquent d’être importantes cette année d’un champ à l’autre.
Si majorer la dose totale d’azote semble opportun, tous les agriculteurs ne souhaitent pas investir dans l’achat de nouvelles unités de fertilisant azoté. Aussi, la solution peut être d’appliquer une source d’azote complémentaire, d’origine bactérienne, à l’image du produit Utrisha N de Corteva. Si la situation au moment de l’implantation reste délicate, pourquoi ne pas apporter un engrais starter pour donner un coup de boost à la culture sur les premiers stades ? L’application d’un engrais foliaire, composé d’oligoéléments, s’avère également un levier pour combler ce déficit d’azote.