Nouveau • Article •  01.04.2025

David Hula : encore au sommet, malgré une année difficile

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David Hula : encore au sommet, malgré une année difficile

Pour sa 13e victoire au prestigieux concours de rendement du NCGA, David Hula a encore frappé fort avec 490,6 boisseaux par acre (307,62 q/ha). Pourtant, malgré ce succès, son résultat reste loin de son propre record de 2023, impacté par une sécheresse sévère et des températures élevées.

David Hula n’en est pas à son coup d’essai. Cet agriculteur de Charles City, en Virginie, est un habitué du NCGA Yield Contest, qu’il a remporté à 13 reprises. En 2024, il a une nouvelle fois dominé la catégorie strip-till irrigué avec un rendement de 490,6 bpa (ou 307,62 q/ha), suivi de près par son fils Craig (461 bpa, soit 289 q/ha). Mais si cette performance reste impressionnante, elle est bien inférieure à son propre record de 2023, où il avait dépassé les 600 bpa (391 q/ha), une barre qu’il est le seul à avoir franchie à trois reprises (2019, 2021 et 2023).

Une saison sous tension

Les conditions météorologiques ont mis les producteurs à rude épreuve cette année. Après un départ idéal, marqué par une levée homogène, le climat a rapidement tourné avec une sécheresse prolongée. David Hula a dû irriguer dès le début du cycle et maintenir l’apport en eau jusqu’à la pollinisation, puis faire face à un autre défi : la salinité de l’eau prélevée dans la James River, qui a contraint à interrompre ponctuellement l’irrigation. "Ensuite, nous avons remarqué que même avec l'irrigation, nous ne pouvions pas maintenir le niveau des tissus aux niveaux attendus. En raison de la chaleur excessive, la plante a fait ce qu'elle fait naturellement, mais à un rythme plus rapide", explique David Hula. Les fortes chaleurs ont ensuite accéléré le remplissage des grains, limitant le potentiel de rendement malgré une gestion culturale exemplaire.

Une gestion ultra-précise

Le secret du succès de David Hula réside dans son approche méthodique, qu’il résume par « checking boxes » : cocher toutes les cases essentielles à un rendement maximal. Cela passe par un suivi constant de ses parcelles, un échantillonnage des sols en grilles de 1 acre, un contrôle précis de la levée et des analyses de tissus végétaux pour ajuster les apports en cours de saison.

Côté fertilisation, Hula a misé sur un programme intensif avec 470 U/ha d’azote, 154 U/ha de phosphore, 404 U/ha de potasse, ainsi que des apports spécifiques en soufre, bore et zinc. Il a également appliqué près de 5 tonnes de litière de poulet par hectare pour enrichir son sol.

Un avenir toujours tourné vers l’innovation

Malgré les conditions difficiles, Hula a su tirer le meilleur de son maïs hybride Pioneer P14830VYHR, le même qui lui avait permis d’établir son record en 2023. Son savoir-faire et son approche rigoureuse continuent d’inspirer les producteurs du NCGA, qui, cette année, ont été près de 7 800 à concourir à travers 45 États.

Si le record absolu n’a pas été battu en 2024, une chose est sûre : David Hula n’a pas dit son dernier mot.

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