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La génétique du maïs denté, réputée pour son potentiel de rendement et sa teneur élevée en amidon, devient désormais accessible à un nombre croissant d’éleveurs. L'ajustement des densités de semis reste essentiel pour maximiser les avantages de ces maïs et protéger son stock de fourrage.
La génétique du maïs denté, reconnue pour son potentiel de rendement et teneur en amidon, est désormais accessible à un nombre croissant d'agriculteurs dans des régions plus septentrionales. Ces variétés sont particulièrement recommandées pour sécuriser la production de fourrage.
Densités élevées en zone à fort potentiel
Pour optimiser la production, en qualité comme en quantité, il est essentiel de bien réfléchir aux densités de semis. « Dans les zones à fort potentiel, nous recommandons des densités élevées pour augmenter les tonnages sans que les plantes soient en compétition», explique Loïc Aubry, chef marché fourrages.
Réduire la densité de semis en situation plus difficile
En revanche, dans les zones à faible potentiel, notamment en situation de stress hydrique, il est possible de réduire les densités de semis de 10 000 à 15 000 pieds par hectare pour assurer une bonne fécondation des épis et maintenir le tonnage et un taux d’amidon dans l’ensilage. Si les conditions sont favorables, avec davantage de pluie ou de réserve utile, la génétique dentée saura pleinement en tirer parti grâce à sa flexibilité.
Je joue la sécurité avec un maïs denté
Un avantage considérable par rapport à la génétique corné-denté où les caractéristiques sont définies, c’est-à-dire que les épis auront la même taille quel que soit la densité de semis. « Cette spécificité des dentés permet de sécuriser le rendement, le nombre de grains et la teneur en amidon, même en cas de problèmes climatiques ou sanitaires », explique Loïc Aubry.
Et la protection des semences ?
La protection des semences est également un élément clé. «Il ne faut pas surdensifier pour anticiper un risque, mais s’inscrire dans une stratégie de la bonne densité avec une bonne protection de la semence pour arriver à un optimum », souligne-t-il.
Pour maximiser les avantages de cette génétique, parlez-en à votre référent !
Légende : En situation de stress hydrique, à gauche un semis à 100 000 pieds par hectare ; à droite, semis à 85 000 pieds par hectare.