Vous vous posez des questions sur les maïs fourrages et la technologie m3?
Un problème est survenu, je reassaye plus tard
Amidon, précocité, digestibilité… La qualité du maïs fourrage se compose de plusieurs critères. Entre généralités et précisions, retrouvez ici le décryptage de quelques grands principes sur les maïs fourrages et la technologie m3.
« Avec le maïs ensilage, il faut toujours choisir entre qualité de la fibre et amidon. Il faut limiter la teneur en amidon car elle est responsable d’acidose. Les maïs untel sont difficiles à ensiler… » Les idées reçues sur le maïs fourrage peuvent être nombreuses. À commencer par l’équilibre entre fibre et amidon. Arvalis a démontré, en menant des essais durant deux années consécutives sur des animaux, que les maïs m3 avaient une fibre d’excellente qualité… ce qui ne les empêche pas de cultiver une haute teneur en amidon !
La teneur en amidon ne conditionne pas l’acidose
L’acidose ne dépend pas uniquement de la teneur en amidon, elle est multifactorielle. Par exemple, la distribution de la ration et le phénomène de tri opéré par les animaux possèdent un fort impact sur le risque d’acidose. D’un point de vue plus chimique, l’amidon du maïs ensilage reste peu acidogène par rapport à celui d’une céréale à paille, comme l’orge, le triticale et le blé.
Un stade optimal de récolte entre 32 % et 38 %
En ce qui concerne la conduite des cultures fourragères, les maïs fourrages Pioneer possèdent désormais une large palette de précocités, allant du 240 au 350, permettant une production dans tous les bassins d’élevage français. Quant au stade de récolte optimale, s’il est bien de 32 % pour les maïs cornés dentés, les hybrides farineux possèdent une fenêtre plus large, amenant satisfaction jusqu’à 38 %. Ainsi, les dentés peuvent bien s’ensiler de 32 à 38%.
La génétique n’influe pas directement sur la conservation de l’ensilage
Pour la conservation de l’ensilage, vous n’avez pas besoin de tenir compte de la génétique. Si plusieurs paramètres entrent en jeu - comme le débit de chantier, le nombre de tracteurs tasseurs, le type et la hauteur de silo, etc. - la génétique n’intervient pas directement. En revanche, des critères peuvent faciliter l’ensilage, comme par exemple le fait que les maïs dentés farineux s’éclatent mieux que les cornés dentés, même à un stade avancé.
L’amidon farineux complète très bien les rations à base d’herbe. Et en ce qui concerne la question de la préférence de vos vaches, elles seules vous le diront… En tout cas, nous ne retrouvons aucun grain de m3 dans leurs bouses !