Nouveau • Article •  18.12.2024

Une adoption croissante des inoculants aux Etats-Unis selon l'Université de l'Illinois

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Une adoption croissante des inoculants aux Etats-Unis selon l'Université de l'Illinois

Une enquête menée par l’Université de l’Illinois, en juin 2024, révèle que l’usage des inoculants d’ensilage a triplé en huit ans, plaçant ces additifs comme un investissement prioritaire pour les éleveurs bovins. Utilisés principalement pour prévenir l’échauffement des ensilages et limiter les pertes de matières sèches, ils se classent parmi les stratégies les plus rentables, juste derrière les antibiotiques préventifs (non autorisés pour cet usage en France).

Une enquête menée en juin 2024 par l’Université de l’Illinois, aux États-Unis, met en lumière les stratégies à adopter pour l’utilisation des additifs dans l’élevage bovin. Parmi les conclusions principales, les inoculants d’ensilage se distinguent, étant classés en deuxième position sur la liste des investissements prioritaires, selon leur retour sur investissement. Ils se placent devant d’autres additifs comme les minéraux, les levures, le bicarbonate de sodium et les vitamines.

Un investissement prioritaire pour l’élevage bovin

Selon le chercheur Mike Hujtens, qui a dirigé cette enquête, les inoculants représentent un investissement majeur pour l’élevage bovin car leur utilisation apporte des bénéfices économiques et agronomiques importants.

Les principales raisons de l’utilisation d’inoculants

Mike Hujtens dresse une liste des raisons principales pour lesquelles les éleveurs ont recours à ces additifs :

  • 37,8 % des utilisateurs cherchent à prévenir l’échauffement des ensilages,
  • 27,4 % visent à augmenter la teneur en matière sèche,
  • 16,3 % cherchent à améliorer la qualité des protéines,
  • 13,7 % veulent améliorer la digestibilité des fibres.

Une adoption croissante des inoculants

L’enquête révèle également une augmentation significative de l’utilisation des inoculants. Mike Hujtens explique que leur usage a triplé entre 2015 et 2023. Ce qui témoigne de l’adoption croissante de cette pratique par les éleveurs américains.

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