Les conditions d’implantation du maïs fourrage laissent penser que la qualité de l’ensilage sera moyenne cette année, au niveau national. Rendement, pourcentage d’amidon, les semis tardifs impactent fortement la qualité et la quantité de fourrage.
Les semis de maïs fourrage sont tardifs cette année. Selon Céré’obs, au 13 mai, 38 % des mais avaient levé, contre 61 % en 2023. En région Bretagne, 7 % seulement.
« Les publications universitaires et les essais réalisés par Sem’Expert Pioneer convergent et montrent que la qualité des fourrages sera au mieux moyenne cette année », explique Loïc Aubry, chef marché fourrages. En effet, les maïs semés après le 15 mai voient leur potentiel de production de grains réduit car la programmation des épis est plus faible et la récolte précoce à des stades immatures ne pourra se faire qu’en octobre. « On pourra aussi envisager une baisse de la qualité des fibres, continue le chef marché, surtout si la pousse de l’appareil végétatif est rapide et que les plantes sont hautes avec des tiges fines. »
Ainsi pour 2024, même s'il y aura des cas particuliers, les conditions de mise en place des cultures laissent penser que la qualité de l’ensilage, au niveau national, sera moyenne.