Quelle qualité sanitaire pour les ensilages 2024 ?
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L’hiver a été humide, ce qui fait peser un risque sur la qualité sanitaire des ensilages 2024. Pour préserver la qualité mais aussi la quantité, en évitant les pertes de matière, l’utilisation d’un inoculant s’avère intéressante.
Avec un cumul de précipitations plus élevé de 20 à 40 % par rapport à la normale, l’hiver 2024 aura été bien humide. Les conséquences pour les ensilages d’herbe sont multiples : implantation de la culture de printemps retardée, risque sanitaire, faible pourcentage de matière sèche à la récolte. Selon Arvalis, une faible matière sèche des ensilages, inférieure à 30 % en graminées et à 40 % en légumineuses, engendre des pertes par jus, une baisse de la digestibilité, une difficulté de stabilisation des silos et une dégradation de la protéine par protéolyse.
Pour limiter les risques au silo, l’utilisation d’un conservateur peut s’avérer utile pour les ensilages de printemps, herbe et méteil. En agissant dès le début de la fermentation, les bactéries lactiques abaissent rapidement le pH, ce qui protège les nutriments face à l’oxydation. Avec l’inoculant 11G22RR, par exemple, c’est en moyenne 3,3 points de MS préservée. Ensuite, l’action des bactéries hétérofermentaires inhibe la croissance des moisissures, ce qui a pour effet de stabiliser le front du silo pendant 116 heures : l’appétence et la fraîcheur de l’ensilage sont maintenues. Grâce à ce mode d’action, nommé Rapid React, le silo peut être ouvert dès 7 jours.
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