Pour optimiser la production de biomasse et la reprise post-hivernale, les besoins azotés de la prairie doivent être satisfaits précomment. Pour y parvenir, des repères et des outils existent, comme le rappelle Arvalis-Institut du végétal.
200 degrés-jours cumulés : c’est le seuil pour déclencher le premier apport d’azote de sortie d’hiver sur prairie, selon Arvalis-Institut du végétal, pour la production d’une prairie de graminées au premier cycle. L’objectif de cet apport consiste à assurer une bonne reprise de la pousse en sortie d’hiver, en attendant que la minéralisation du sol prenne le relais.
Applicable dans toutes les régions de France, le seuil de 200 degrés-jours cumulés se calcule en base 0°C à partir du 1er janvier, pour les doses inférieures à 100 kg N/ha. Si la dose est supérieure, le fractionnement en deux apports s’impose, avec un premier apport déclenché à 200 degrés-jours et un second positionné juste après la première coupe. À noter que pour les prairies multi-espèces, l’impasse doit être faite la première année pour favoriser l’implantation des légumineuses. Les années suivantes, chaque apport devra être inférieur à 100 kg N/ha.
Dates médianes (sur 20 ans : 2004-2023) pour cumuler 200 degrés-jours (base 0°C) depuis le 1er janvier de l’année
Pour réaliser l’intervention, vous devez vérifier la bonne portance du sol de la parcelle. En cas de fort gel annoncé, l’apport peut être décalé, pour coïncider avec le redémarrage de la végétation : l’effet d’un décalage de l’apport à 300 degrés-jours sur le rendement et la qualité reste globalement faible, précise Arvalis.
Pour planifier le premier apport, Arvalis propose l’outil Date N’Prairie, disponible ici
La fertilisation minérale est rentable sur prairie pour un coût de l’unité d’azote autour de 1€. Pour compléter la nutrition azotée de la prairie, Utrisha N fournit une source complémentaire d’azote, grâce à ses bactéries qui fixent l’azote atmosphérique dans la végétation.
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