Avant de produire en quantité et en qualité, ne faut-il pas déjà assurer la bonne conservation des fourrages ? C’est ce que pensent les agriculteurs chinois, dont la majorité utilisent des inoculants pour sécuriser la gestion de leur stock fourrager, améliorer leur autonomie et diminuer les achats de compléments alimentaires.
En Chine, 60 % des agriculteurs utilisent un inoculant. Pourquoi ? Parce qu’ils considèrent que rien ne sert d’investir dans les intrants de culture, tant que les pratiques de conservation au silo ne sont pas maîtrisées. La réflexion commence donc par la phase de stockage, pour s’assurer que tout le travail investi dans la conduite culturale se retrouve bien dans la valeur alimentaire des fourrages.
L’utilisation d’un inoculant permet de sécuriser la gestion du stock fourrager, notamment en évitant les échauffements qui dégradent la valeur alimentaire. En abaissant rapidement le pH dans le silo, l’inoculant limite le développement de bactéries nuisibles et évite les pertes de matière, en particulier de protéines. Qu’il s’agisse d’ouvrir le silo après dix jours ou deux mois, la qualité de l’ensilage reste stable et sa valeur alimentaire préservée.
La diversité des inoculants offre des solutions adaptées à toutes les situations : fourrage récolté trop humide, engraissement, cultures destinées à la méthanisation... La bonne conservation au silo joue un rôle important dans le maintien de la valeur méthanogène comme dans la diminution des problèmes hépatiques hivernaux des taurillons. Moins de pertes de matière sèche, augmentation de la teneur en protéines, digestibilité améliorée : avec le maïs comme avec l'herbe, l’utilisation d’un inoculant garantit une valorisation optimale des ressources fourragères.