Les semis tardifs de maïs en 2024, liés aux conditions humides et aux faibles températures estivales, ont freiné l’enracinement et la minéralisation de l’azote.
Les conditions de l’année ont repoussé les semis de maïs ensilage : ici, en photo, une parcelle de maïs semée le 25 mai 2024. L’humidité a perduré au début de l’été,ce qui a eu pour conséquence un faible enracinement des maïs. La minéralisation nécessitant des températures importantes, les conditions climatiques ont freiné la disponibilité de l’azote du sol par la plante.
« Nous observons dans les parcelles (photos prises le 11 septembre 2024) des feuilles du bas présentant le V caractéristique, des tiges qui dessèchent et des épis qui ont de très faibles programmations », indique Adeline Vendé, chef produits fourrage chez Corteva. Ce phénomène s’accentue avec l’absence d’apport d’azote minéral et la faiblesse des reliquats.
« Dans ces contextes, il était judicieux de sécuriser la fourniture d’azote, indique Romain Richard, responsable marketing. Tout d’abord en recalculant le bilan azoté, via une analyse de reliquat azoté en sortie d’hiver fiable, puis en fractionnant l’azote pour limiter le risque de lessivage. L’utilisation de la solution Utrisha N permet également de sécuriser la fourniture d’azote tout au long du cycle végétatif de la culture, grâce à des bactéries fixatrices. » La solution apportée au stade précoce (de 4 à 8 feuilles) permet de mieux valoriser l’azote dans la plante et de réduire les risques de faim d’azote.