L'adaptation de la densité de semis aux conditions pédoclimatiques permet aux variétés dentées de moduler la programmation des épis, sans compromettre le rendement global. La preuve en image.
La modulation de la densité de semis doit être adaptée aux différents contextes pédoclimatiques de la parcelle pour optimiser le rendement. Grâce à la génétique des variétés dentées, une certaine souplesse est possible : ces hybrides présentent la capacité d’ajuster la programmation des épis selon la densité. Cependant, il est important de ne pas réduire excessivement cette densité, car cela pourrait affecter le rendement global.
En ajustant la densité de semis, il est possible d’influer sur la teneur en amidon : moins de pieds permettent des épis plus volumineux, riches en amidon, augmentant ainsi l'énergie disponible par plante.
Pour preuve cette photo, issue d'un essai agronomique Pioneer à Martigné-Ferchaud (Ille-et-Vilaine) où un même hybride a été semé à 4 densités différentes : 75 000 pied/hectares (en bas à gauche), 90 000 (en haut à gauche), 105 000 (en haut à droite) et 120 000 (en bas à droite). Photo prise le 25 septembre 2024.