La recherche d’autonomie alimentaire passe par une meilleure valorisation de l’herbe. Pour garantir les performances de production, la protéine est clef. Face au prix des concentrés, l’utilisation d’un inoculant peut permettre de gagner en rentabilité, comme l’explique Théodore Leizagoyen, éleveur de Prim’Holstein à Saint-Pée-sur-Nivelle (64).
Ray-grass italien, trèfle violet et incarnat. Théodore Leizagoyen, éleveur dans les Pyrénées-Atlantiques, cultive son herbe en dérobée avant ses maïs. Réservée exclusivement à l’ensilage, l’herbe constitue un tiers de la ration de ses Prim’Holstein, toute l’année. Pour garantir les performances laitières de son troupeau, il soigne sa production de protéines.
« Je fais une seule coupe, car je vise une qualité protéique, entre 15 et 16 % de MAT, pour équilibrer avec l’énergie de mes ensilages de maïs, réalisés en plante entière et grain humide », explique l’éleveur. Pour protéger la qualité de son silo d’herbe, Théodore Leizagoyen utilise un inoculant, 11G22 Rapid React, qui acidifie et stabilise les récoltes fourragères entre 28 et 45 % de MS.
« L'inoculant m’évite d’acheter du tourteau de soja, continue Théodore Leizagoyen. Une année je n’ai pas mis de conservateur : le front d’attaque a chauffé tout l’été, j’ai eu des moisissures en surface et beaucoup de pertes, que j’ai dû combler en achetant des concentrés... Vu le prix du tourteau de soja, je n’ai plus refait l’impasse sur l’inoculant ! »
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