Plutôt que de longs discours, donnons la parole à Stéphane, Pierre et Vincent, agriculteurs, qui ont testé UtrishaN et BlueN. Entre gains de rendements observés et conditions d’application à ajuster, ils nous disent tout du bilan des essais menés sur leurs exploitations des Hauts-de-France et de la région Grand Est.
Depuis 2020, Vincent, agriculteur dans la Meuse, teste UtrishaN sur ses blés, orges d’hiver et de printemps. Satisfait des résultats, il a, en 2022, épandu cette spécialité sur 50 % de ses colzas avant de passer à la totalité de ses surfaces en 2023. Son constat ? « Avec UtrishaN, les cultures valorisent mieux l’azote, explique-t-il. Une solution aussi pour s’adapter aux évolutions réglementaires en matière de fertilisation azotée. » Sur l’exploitation de Vincent, pour les parcelles de colza, le bilan est de + 300 g de biomasse/m2 et un rendement en hausse de 4 q/ha en moyenne, comparé au témoin.
Retrouvez son témoignage ici : Comment j’ai valorisé mes apports d’azote en céréales et colza ?
Stéphane exploite 200 ha dans l’Aisne, dont 100 ha de blé. Ce qu’il apprécie, c’est de tester de nouvelles techniques de production. Il participe aussi à un groupe d’échange « pour tester de nouveaux produits ». Parmi les dernières spécialités expérimentées, BlueN, cette bactérie capable de capter l’azote de l’air pour, ensuite, le restituer au blé. S’il n’a observé aucun impact sur la qualité de ses céréales, cette stratégie a en revanche montré tout son intérêt pour augmenter le rendement : « 105 q/ha dans les deux parcelles d'un hectare où BlueN a été appliqué, contre 98,5 q/ha pour la parcelle témoin ». Pour Stéphane, aucun doute : « cette année, BlueN sera appliqué sur la moitié de mes blés. Je souhaite également le tester sur mes orges brassicoles d’hiver », précise-t-il.
Retrouvez son témoignage ici : Stéphane, céréalier, a réalisé +7% de rendement grâce à BlueN®
Composé d’une bactérie vivante, UtrishaN doit être appliqué dans des conditions particulières. Pierre, polyculteur-éleveur dans le Pas-de-Calais nous en liste quelques-unes : « 70 % d’hygrométrie, pas de vent, ni gel, ni pluie dans les trois heures qui précèdent ou suivent l’application. Les plantes doivent également être en phase de croissance active pour profiter au mieux de cet apport. Sur les grandes cultures, la dose à appliquer est de 333 g/ha quelles que soient les espèces. »
Retrouvez son témoignage ici : Utrisha®N : comme Pierre, maximiser son efficacité en respectant les conditions d'application