Chez Pioneer, la recherche en tournesol a débuté en 1979. Mais connaissez-vous les grandes étapes de cette relation qui dure depuis plus de 40 ans ? Elodie Batut, chef marché, vous dit tout.
C’est en 1979 que Pioneer démarre son premier programme de recherche dans différents pays du monde avant de s’installer en France en 1986. A l’époque, cette culture est implantée sur plus d’un million d’hectares dans l’Hexagone. Depuis, Pioneer a déployé un vaste réseau d’essais partout en Europe, répartis dans les différentes zones de production du tournesol. La station de Montech dans le Sud-Ouest, est la plus importante au monde en termes de taille de sélection.
Alors que les premiers hybrides linoléiques ont été sélectionnés en 1988, les hybrides oléiques l’ont été en 1991 : une avancée qui a permis de mettre en lumière toute l’expertise de Pioneer. À la fin des années 90, le sélectionneur a également été le premier à mettre au point des variétés résistantes à l’orobanche. Quant aux tournesols ExpressSun, tolérants aux herbicides dans la gestion d’adventices difficiles comme le chardon, ils ont vu le jour dans les années 2000 : une avancée majeure pour les agriculteurs. En 2022, trois hybrides ExpressSun faisaient partie du top 10 des variétés les plus vendues en France. La gamme Pioneer est aujourd’hui très complète car elle renferme aussi bien des tournesols oléiques, que linoléiques, précoces, demi-précoces ou ExpressSun : des génétiques adaptées à toutes les régions de France.
Mais Pioneer, c’est aussi un centre d’expertise en pathologie, implanté à Séville : un outil pour développer les recherches sur différents pathogènes observés sur le tournesol en Europe et ainsi, accélérer les cycles de création et de conversion variétale grâce à la culture sous serre. Sans oublier les technologies modernes comme le drone ou l’analyse de données statistiques qui permettent de caractériser finement chaque variété.