En matière de récolte de tournesol, l’enjeu est de repérer le stade idéal, même dans une parcelle où l’hétérogénéité des cultures domine. Une seule solution : observer pour identifier le bon degré d’humidité et ainsi, éviter les moissons trop précoces ou les surmaturités, préjudiciables au rendement.
À l’heure où les agriculteurs préparent leur moissonneuse pour les récoltes de tournesol qui arrivent à grand pas, l’enjeu est désormais de repérer le stade optimal. Pas simple quand tous les capitules n’affichent pas la même maturité au sein de la parcelle. L’institut technique Terres Inovia propose un indicateur visuel, en se basant sur la couleur du capitule. Le stade optimal correspond à un taux d’humidité compris entre 9 et 11 %. Il se repère par la couleur du dos du capitule, entre jaune et brun. Les feuilles de la base et du milieu de la tige sont sèches mais quelques feuilles hautes sont encore un peu vertes. Les fleurons tombent d’eux-mêmes tandis que la tige devient beige clair.
Les récoltes plus précoces ou trop tardives sont déconseillées. Trop tôt, quand le taux d’humidité est supérieur à 15 % et que le dos du capitule est encore bien jaune, le battage est plus compliqué et la vitesse de récolte, plus lente. Moissonner à ce stade implique également un taux d’impuretés et des frais de séchage plus élevés.
À l’inverse, attendre une surmaturité des capitules augmente les pertes dues à la verse, à l’égrenage par le vent, les oiseaux ou les maladies comme le botrytis. Les feuilles sont alors complètement desséchées, le capitule et les tiges sont bruns/noirs.