Quel est le bilan qualité des graines de colza produites en 2024 ?
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La fiche qualité des graines de colza est disponible ! Terres Univia et Terres Inovia livrent leur analyse de la récolte de 2024. Si le rendement national est en baisse en raison des conditions climatiques, la qualité des graines est excellente avec de très bonnes teneurs en huile et en protéines. Décryptage.
Avec 1,33 million d’hectares cultivés, la surface de colza reste stable par rapport à 2023. Le rendement moyen chute quant à lui, à 29,2 q/ha, en dessous de la moyenne quinquennale (32,7 q/ha). En cause ? Des excès d’eau ayant asphyxié certaines parcelles, un déficit de soleil à la floraison limitant la formation des graines et l’apparition de maladies en fin de cycle. Malgré cela, la production nationale reste globalement correcte.
Une qualité de graines remarquable
Bonne nouvelle : la qualité des graines 2024 est excellente. La teneur en huile atteint 44,1 %, soit une progression par rapport à l’année précédente et un dépassement de la moyenne des cinq dernières années. Le déficit de rayonnement a certes pesé sur le nombre de graines, mais il a favorisé leur concentration en huile. Autre point positif : la teneur en protéines se maintient à 19,8 %, avec une amélioration de la teneur en protéines des tourteaux. Contrairement aux tendances habituelles, la corrélation négative entre huile et protéines ne s’exprime pas cette année à l’échelle nationale.
Côté impuretés, le taux moyen s’élève à 1,7 %, légèrement supérieur aux années précédentes en raison des pluies à la récolte. 26 % des échantillons dépassent la norme de commercialisation (2 % d’impuretés). Quant à la teneur en glucosinolates, elle reste stable à 15,3 μmol/g, garantissant une bonne qualité nutritionnelle des tourteaux.
Malgré une campagne marquée par des aléas climatiques, le colza 2024 affiche une qualité remarquable. Ces résultats confirment l’intérêt de la culture, tant pour la production d’huile que pour la valorisation des tourteaux. Reste à adapter les itinéraires techniques pour limiter l’impact des excès d’eau et des maladies en fin de cycle.