En betteraves, l’offre Lontech vient à bout de tous les chardons
Un problème est survenu, je reassaye plus tard
Dans les Hauts-de-France, les agriculteurs constatent une recrudescence de la problématique chardons. Si le travail du sol durant l’interculture reste un levier efficace pour diminuer la pression, le recours à des solutions chimiques s’avère souvent incontournables. Mais pour viser juste, sans perdre en efficacité, plusieurs options existent, à commencer par l’offre Lontech.
Le chardon est une astéracée vivace fréquemment rencontrée sur le territoire français. Très longtemps, cette adventice fut considérée comme l’une des plus nuisibles des cultures. Même si ce n’est plus le cas, sa présence reste problématique d’autant que depuis quelques années, dans les rotations des Hauts-de-France, les agriculteurs constatent une recrudescence de cette mauvaise herbe.
Agir dans la rotation et durant l’interculture
Pour une lutte efficace contre les chardons vivaces, l’objectif est d’agir dans la rotation et pendant la période d’interculture avec des outils à dents. Pour des interventions en culture, quelques recommandations doivent être rappelées. Les interventions à base de Clopyralid sont, par exemple, à réaliser par temps poussant (T° maxi > 15°), et le matin pour profiter de l’hygrométrie.
Doses et recommandations :
- Lontrel SG : 0,174 kg/ha + 1 l/ha d’huile ou Lontrel 100 : 1,25 l/ha + 1 l/ha d’huile
- Stade minimum des betteraves : 6 feuilles vraies
- Stade des chardons : 15 à 20 cm de haut
- Stade maxi de traitement : BBCH39 des betteraves (couverture du sol)
Le traitement conventionnel contre les chardons se fait le plus souvent en plein : toute la parcelle est alors traitée. Mais certains agriculteurs optent pour un traitement « manuel » des chardons, c’est-à-dire qu’ils ouvrent la rampe du pulvérisateur uniquement lorsqu’ils passent au-dessus de ronds de chardons. « Mais cette pratique a ses limites, constate Guillaume Quinot, responsable technique national chez Corteva car l’agriculteur ne pourra traiter que les chardons en taches très visibles et non les chardons isolés. » En effet, si la majorité des chardons se trouvent sous forme de taches dans la parcelle, dues à des chardons qui se reproduisent essentiellement par rhizomes, quelques chardons isolés - issus de chardons de germination – s’avèrent les précurseurs des futures taches d’adventices pour les campagnes à venir. Moins visibles, ils méritent pourtant tout autant d’être éliminés.
Réduire les IFT, sans perdre en efficacité
La technologie Sniper, développée par France Pulvé, est capable de détecter les deux types d’adventices : en taches ou isolés, grâce à des caméras embarquées sur la rampe du pulvérisateur. Cette pratique permet de réduire la dose d’herbicide et donc l’IFT et ce, sans perdre en efficacité.
Pour ajuster les doses appliquées, Corteva et France Pulvé ont développé un service de prestation complet, baptisé Lontech. « Celui-ci permet de traiter les chardons en localisé en un seul passage de pulvérisateur, explique Guillaume Quinot. L’agriculteur pourra justifier de sa baisse d’IFT grâce à un compte-rendu fourni après l’application sur ses parcelles. Une solution aussi pour gérer au mieux ses stocks, avoir une garantie de l’efficacité de son traitement et disposer de la main d’œuvre et du matériel nécessaires sur une période très chargée. »