Le phomopsis est une maladie majeure du tournesol, présente sur tout le territoire, qui peut entraîner des pertes jusqu’à 4 q/ha. Le principal facteur de risque de contamination par le phomopsis est lié aux conditions agro-climatiques, notamment à l’hygrométrie au sein de la culture.
Un couvert dense et refermé, retenant l’humidité, combiné à un épisode frais suivi de températures plus élevées, est propice à la germination du pathogène sur les feuilles.
Rassurez-vous il existe plusieurs méthodes pour lutter contre le phomopsis : la génétique, les pratiques agronomiques, et au besoin la lutte phytosanitaire.
D’un point de vue variétal, il existe des hybrides résistants qui ne nécessitent pas de traitement fongicide et des variétés peu sensibles et très peu sensibles qui répondent très bien aux traitements actuels qui se décident selon le risque régional de l’année et la situation de la parcelle.
La rotation est un outil de lutte important car elle défavorise la survie du pathogène dans des cultures et des adventices non-hôtes. Dans ce cas, pensez toujours à broyer et enfouir profondément vos résidus de récolte.
D’un point de vue cultural, l’augmentation de l’inter-rang peut être une solution efficace pour aérer le couvert et limiter l’humidité. La circulation de l’air peut aussi être facilitée par l’implantation du semis dans le sens du vent dominant.