Clément Greff, agriculteur en Moselle, a abandonné le colza du fait de mauvaises herbes devenues trop compliquées à gérer. Très bonne tête d'assolement aux rendements plutôt stables, le colza a fait son retour sur l'exploitation profitant d'une réflexion poussée de l'agriculteur pour venir à bout des adventices indésirables. Sa solution : semis de précision, désherbage chimique sur le rang et binage entre les rangs.
Clément Greff est salarié sur la ferme familiale de polyculture élevage en Moselle. Les 120 ha de céréales se répartissent entre blé, orges de printemps et d'hiver et colza. « Le géranium est la bête noire du colza dans nos terres argilo-calcaire », se plaint l'agriculteur. Tellement qu'il a tenté de le remplacer par le pois. Retour en arrière. « Le colza est une bonne tête d'assolement et garantit des rendements stables d'une année sur l'autre. »
Il a donc fallu s'attaquer au problème du désherbage. « Nous avons opté pour le semis de précision du colza avec un désherbage de prélevée uniquement sur le rang et acheté une bineuse pour désherber mécaniquement entre les rangs aux stades 4 et 8 feuilles. » Les herbicides ne sont plus appliqués que sur un tiers de la surface. Le premier passage de bineuse est combiné à un désherbage sur le rang avec un produit de post-levée.
Chez Clément Greff, la combinaison du désherbage chimique et mécanique a résolu le problème de gestion des adventices du colza.