Comment limiter les gaz à effet de serre et générer des crédits carbone ?
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Les inhibiteurs de nitrification sont pris en compte dans les calculs de la méthode grandes cultures du Label Bas Carbone, car ils sont reconnus comme un des leviers disponibles pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) de la fertilisation azotée. Explications.
« Selon la méthode du Label Bas Carbone Grandes Cultures, Instinct™ et N-Lock™ Super, en tant qu’inhibiteurs de nitrification, permettent d’obtenir un abattement des émissions de protoxyde d’azote », explique François Dufour, coordinateur technique et filières. Le protoxyde d’azote (N2O) est un puissant gaz à effet de serre, qui a un pouvoir de réchauffement global 265 fois plus important que le dioxyde de carbone (CO2). Ce gaz se forme lors de la dénitrification de l’azote dans le sol. Optimiser sa fertilisation avec Instinct™ et N-Lock™ Super permet ainsi de diminuer ces émissions de gaz à effet de serre, ainsi que les autres pertes d’azote, par lessivage par exemple. Au total, jusqu’à 70 % d’unités d’azote peuvent être perdues lors de la fertilisation.
Instinct™ et N-Lock™ Super limitent les émissions de GES
Instinct™ et N-Lock™ Super contribuent à limiter l’impact environnemental de la fertilisation, graĉe au principe actif Optinyte™ Technology. Associées à une fertilisation azotée minérale ou organique, Instinct™ et N-Lock™ Super stabilisent temporairement l’azote sous forme ammoniacale (ammonium) en ralentissant l'action des bactéries Nitrosomonas du sol, qui convertissent l’ammonium en nitrate. Instinct™ peut être associée à la solution azotée et aux effluents liquides et N-Lock™ Super est spécifiquement développée pour l'imprégnation sur les engrais minéraux solides (forme granulé).
De 0,10 à 0,21 crédit carbone/ha/an
Pour évaluer l’intérêt d’intégrer Instinct™ ou N-Lock™ Super à sa fertilisation azotée, les équipes Corteva ont réalisé plusieurs simulations de diagnostic Label Bas Carbone en utilisant les données génériques de différentes rotations types au sein de différentes régions en France. « En fonction des pratiques et des rotations, l’ajout d’un inhibiteur de nitrification sur les apports d’azote peut générer entre 0,10 à 0,21 crédit carbone/ha/an dans les différents scénarios étudiés, éclaire François Dufour. Instinct™ et N-Lock™ Super font partie des leviers les plus simples et les plus rentables à mettre en œuvre pour une baisse des émissions de GES. »
Et la réflexion sur la fertilisation peut devenir encore plus globale : en utilisant des bactéries fixatrices d’azote de l’air, comme dans Utrisha N par exemple, la dose d'azote minéral apporté peut être réduite… et les émissions de GES aussi !
Pour en savoir plus sur l’impact carbone de la fertilisation et les moyens, simples et efficaces à mettre en œuvre, contactez-nous !