Le climat chaud et humide de cette saison demande à bien vérifier la maturité du colza avant de récolter. Un stade de récolte optimal, une moissonneuse-batteuse bien réglée et une coupe avancée permettent de gagner plusieurs quintaux par hectare.
La saison se termine et avec elle les conséquences d’une année compliquée. Les conditions climatiques humides et chaudes ont été, et sont toujours, favorables à la progression du mycosphaerella. Déjà bien présent à l’automne et en hiver, le champignon a localement explosé à la fin du mois de mars dans les parcelles de colza.
Pour mettre toutes les chances de son côté, la date de récolte du colza doit être bien choisie. Elle se détermine en suivant trois critères :
Si les siliques ne sont pas complètement mûres, le rendement sera affecté. Par exemple, selon Terres Inovia, la présence de 10 siliques vertes par plante non battue entraîne une perte de récolte de l’ordre de 6,4 % (dans une parcelle composée de plantes avec 170 siliques/plante en moyenne).
Si les pailles contiennent trop d’eau, alors mieux vaut décaler la date de récolte. À l’inverse, une récolte avec une végétation trop sèche, moins de 8% d'humidité, risque d’entraîner des pertes à l’avant de la machine. C’est pourquoi, il est conseillé de récolter tôt le matin, avec une machine dotée d’une extension de coupe colza.