Sur une partie de l’exploitation aux sols les plus superficiels, Cédrick Picard, chef de culture, doit redoubler d’efforts pour contrôler les graminées. C’est en associant labour tous les cinq ans, travail superficiel, faux-semis, herse étrille et désherbage chimique à l’automne qu’il y parvient. Son prochain défi, introduire des cultures de printemps, comme le sorgho grain. Explications.
Sur son exploitation, Cédrick a surtout affaire à des infestations de ray-grass. Une partie de son exploitation est composée de très bonnes terres sur lesquelles il peut cultiver aussi bien du blé, que des betteraves, du lin ou du colza. Ses parcelles sont donc conduites en rotation longue et ne posent pas trop de difficultés de désherbage. En revanche, dans ses terres plus superficielles à cailloux, en rotations courtes, blé-blé-colza ou blé-orge-colza, il a de très gros problèmes de ray-grass. Il nous confit « depuis que les communes ne désherbent plus les bordures, nos parcelles se resalissent aussi en d’autres graminées. »
Contrôler ces fortes infestations de ray-grass sur ses parcelles est très difficile, c’est pourquoi Cédrick essaie de combiner travail du sol et chimie.
« Nous labourons ces parcelles une fois tous les cinq ans environ, pour enfouir les graines en profondeur, et passons ensuite uniquement à un travail superficiel pour ne pas les remonter à la surface. Nous labourons tôt en septembre, roulons le sol juste derrière, pour le resserrer et faire lever les mauvaises herbes. » L’inconvénient qu’il rencontre est que lors des années humides, il est difficile de rentre dans les parcelles et que le glyphosate est interdit après labour. Il réalise donc un déchaumage des parcelles non labourées, deux fois si possible, pour réaliser des faux-semis qu’il détruit dans ce cas au glyphosate.
A l’automne, Cédrick réalise systématiquement deux désherbages chimiques, trois dans certaines parcelles. Si besoin, notamment pour le tour des parcelles, il revient avec un rattrapage au printemps. Dans ses parcelles difficiles, le désherbage antigraminées des céréales lui revient en moyenne à plus de 100 €/ha, et monte même dans certaines d’entre elles, à 200 €/ha. « L’automne dernier, j’ai aussi loué une herse étrille que j’ai testé sur escourgeon et les résultats sont assez concluants. La herse me permet de diviser par deux le nombre de ray-grass. »
Au vu de ces résultats avec la herse étrille plutôt satisfaisants, Cédrick réfléchit à en acheter une. Il va aussi insérer dans l’assolement des parcelles à rotation courte, une culture de printemps pour réduire la pression des adventices. Enfin, il prévoit aussi de faire un essai avec du sorgho grain qui sera valorisé par l’élevage de porcs de son exploitation.
Glysophate :Substance active approuvée dans le cadre du Règlement (CE) N°1107/2009.
Danger. H318 – Provoque de graves lésions des yeux. ; H411 - Toxique pour les organismes aquatiques, entraîne des effets néfastes à long terme.
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